Ici, l’écologie se vit, se mange, se partage
30 producteurs locaux, pain au levain de 10 ans, pas de microonde en cuisine. Bienvenue dans une maison où l’écologie guide chaque geste quotidien.
Il ne s’agit pas d’écrire un beau discours pour faire joli sur un site web. Il s’agit de valeurs profondes qui m’animent et guident mes choix au quotidien.
Je produis seulement 6 poubelles d’emballages par an. Oui, tu as bien lu. Six.
Ma maison ne présente essentiellement 2 points faibles dans sa gestion écologique (j’y reviendrai, promis – suspense !).
Je ne me pose pas en donneur de leçons, ni en revendicateur acharné. Et toutefois, il est vrai que je porte profondément des valeurs écologistes. Si nous en discutons autour d’un verre, je serai probablement vindicatif, habité par la philosophie que je défends. Cet article a pour vocation d’expliciter mes actions, ma petite contribution, mes réflexions en termes d’écologie.
Si ça peut t’inspirer, super !
Avant de commencer : une importante précision
Je sens d’ici ton appréhension : “Encore un mangeur de graines… Ça doit être super ennuyant chez lui !” ou “Il doit y avoir trois patates bouillies dans les assiettes et faire 10° dans les chambres…”
Stop. Respire. C’est exactement l’inverse.
La vie chez moi est tout sauf sobre ou frugale, et je ne suis pas un “écolo aigri“.
J’aime quand c’est généreux, chaleureux, la table remplie. Une pièce de viande magistrale après 20 heures de cuisson au feu de bois, un plat de légumes qui embaume toute la pièce, le vin qui va bien avec, les convives qui chantent tard dans la soirée… Ma vision de la table se situe quelque part entre le banquet d’Astérix et Obélix, le romantisme littéraire et l’art de rassembler les gens autour d’un repas mémorable.
L’écologie pour moi, c’est avant tout une question de bon sens. S’inspirer de comment nous vivions il y a 100 ans d’un point de vue alimentaire et pragmatisme du quotidien. Pas de privation, pas de discours moralisateur – juste une congruence très forte entre mes valeurs et comment je cherche à les appliquer au quotidien.
Maintenant qu’on a clarifié ça, entrons dans le vif du sujet.
La philosophie : entre conscience politique, environnementale, santé et qualité gustative
Mon vote politique le plus puissant : acheter local en direct
Que l’argent en espèces soit roi !
Je paie en direct à mon voisin. Mon voisin dispose sans intermédiaire de sa rémunération. Simple, non ?
Parlons un peu de cette notion de “kilomètre alimentaire”. Savais-tu qu’une boîte de céréales fait en moyenne 15 000 km ? Un cochon aussi, 15 000 km ! C’est complètement dingue quand on y pense.
Si le tissu économique local vit, tout le monde en bénéficie. Si je contribue à l’économie locale, c’est potentiellement un bénéfice qui me profitera un jour. “Je donne pour recevoir” – une philosophie simple mais redoutablement efficace.
Générer le moins de pollution et de destruction possible
Impossible pour moi de dire “je mange local mais bon, le maraîcher n’est pas bio“. Pourquoi ? Parce qu’une agriculture non bio pollue et détruit de manière irréversible, pour des décennies.
L’agriculture dite “conventionnelle” (quel terme horrible pour parler d’un acte destructeur banalisé !) pollue et détruit au moins trois fois :
- Par l’usage de semences modifiées et l’appauvrissement de la diversité des espèces,
- Lors de la culture avec pesticides, herbicides, engrais et autres joyeusetés chimiques,
- Et lors de la préparation des produits avec agents de conservation, produits de brillance, stabilisants…
Il m’est impossible de me dire “ce plat est délicieux” tout en sachant que j’ai détruit notre Terre pour y accéder.
Donc : tout ce qui peut être bio doit être bio dans ma maison. Non négociable.
Résultat : je n’achète plus aucun légume en grande surface. Plus jamais.
La dimension santé
Un végétal cultivé chimiquement pousse plus vite, donc absorbe et restitue moins d’éléments nutritifs.
Quelques chiffres qui font réfléchir : il te faut manger 50 oranges en 2025 pour l’équivalent d’une orange d’après-guerre, ou 100 pommes pour une du début du 19ᵉ siècle ! Hallucinant, non ?
Le bio s’inscrit dans une dimension temporelle plus longue, respectueuse du rythme naturel, sans ajout de produits chimiques ni lors de la culture, ni lors de la phase de valorisation ou conservation.
Nous pouvons débattre du “bio espagnol” – que je n’achète pas – mais je préfère encore que mes concitoyens achètent un bio espagnol plutôt qu’un même produit espagnol chimique. Le moindre mal, en quelque sorte.
Par contre, je n’adhère pas à l’argument d’acheter chez son voisin maraîcher qui n’est pas en bio en se disant “c’est local, donc c’est bon“. Ce voisin, adorable certainement, introduit quand même des produits chimiques dans ses cultures. Et ça, ça me pose problème.
Les racines du goût et de ma table : exigence et cohérence

La règle d’or #1 : bio et d’excellente qualité
Tous les végétaux – fruits, légumes, herbes aromatiques, céréales, légumineuses – suivent cette règle implacable.
Je me fournis chez environ 30 agriculteurs cévenols, tous autour de la maison, dans un rayon de 20 km maximum. Oui, trente ! Le reste (légumineuses, céréales) vient de la Biocoop d’Anduze, qui propose des produits régionaux de qualité comme le riz de Camargue.
L’avantage de mes petits agriculteurs ? Ils me proposent des produits artisanaux gustativement incroyables, qui se conservent mieux. Un vrai bonheur pour les papilles !
La règle d’or #2 du fait-maison
La règle est simple : tout ce qui peut être fait maison est fait à la maison.
Pâte brisée, pâte feuilletée, yaourts… Pas question d’acheter ce que je peux préparer moi-même !
L’objectif : le moins d’emballages possible à jeter. C’est d’ailleurs pour ça que tu ne trouveras jamais de sodas ici. Pas de canettes, pas de bouteilles plastiques, pas de sucres ajoutés inutiles. Il va sans dire que les sodas sont bannis de ma cuisine ! De l’eau, du vin, des jus locaux ou de la bière artisanale locale.
La règle d’or #3 : tendre vers un zéro plastique
Je ne supporte pas le plastique. Ni en cuisine, ni dans les 3 couches d’emballage quand tu achètes un matériel. C’est une des raisons pour laquelle j’achète en vrac la plupart de mes aliments, et que j’achète très peu en grande surface.
J’ai un stock d’environ 400 bocaux à la maison, en rotation pour ranger légumineuses, condiments, sauces, confitures…
Pour te donner un exemple : mes sacs (en plastique rigide) de course ont 4 ans…
Les viandes : la quête du Graal
Trouver des éleveurs en viande bio à un budget compatible avec ma table d’hôte relève du parcours du combattant. Ma règle de sélection est donc la suivante : des petits élevages, dans les meilleures conditions possibles.
Exemples concrets :
- Les volailles et pintades viennent de chez François et Christelle, en Vallée Française. Elles arrivent à 1 jour d’âge, sont élevées en plein air, le mélange alimentaire est fait sur place, et elles sont tuées et préparées sur place. Circuit ultra-court !
- L’agneau et le cabri viennent du village, à 200 m de la maison, chez Camille. Je plaisante souvent en disant que mes agneaux connaissent le chemin !
- Le cochon vient de Gabriac.
- Le sanglier est sauvage, évidemment.
La viande la plus difficile à trouver ? Le bœuf. Un bœuf qui me convienne gustativement, bien persillé – parce que franchement, les viandes sont trop maigres de nos jours ! Je me fournis donc chez Jérôme de JB Aubrac à Liouc, près de Quissac, et chez un boucher d’Anduze qui propose de la Fleur d’Aubrac de Lozère.
Seule la truite est bio, élevée par la pisciculture de Florac en eau vive. Un régal !
Les compromis assumés
Les poissons de mer ne sont pas spécifiquement bio – difficile de labelliser la Méditerranée ! Mais j’essaie de trouver des poissons pêchés à la ligne. C’est d’ailleurs une raison pour laquelle je sers très peu de poisson à ma table d’hôte. Quand j’en propose, j’utilise le plus possible des poissons de Méditerranée, de pêches locales – quand je vais à Sète ou Marseille.
Les épices viennent forcément de loin. Le curcuma et la cannelle ne poussent pas encore dans les Cévennes !
Le café vient de la Brûlerie des Cévennes à Ganges. Ce torréfacteur passionné fait venir ses cafés directement des pays producteurs et torréfie lui-même avec une machine centenaire ! Oui, cent ans ! Et parce qu’elle n’est pas électronique mais dépend du savoir-faire du torréfacteur, le café est extraordinaire !
Le fait-maison : un art de vivre
Condiments et confitures maison
Je prépare mes condiments maison : sauce tomate, coulis, ratatouilles, poivrons grillés au feu de bois puis mis en bocaux, pickles… Ainsi que toutes mes confitures, selon les fruits disponibles : abricot, sureau, rhubarbe-orange, prune…
Ma cuisine ressemble parfois à un laboratoire artisanal !
Je rêve d’une cave voutée avec des étagères en bois, avec des bocaux rouges verts jaunes alignés !
Pain au levain
Mon pain au levain maison aux 6 céréales est devenu une fierté. Mon mélange de base : blé (55 %), épeautre (20 %), seigle (15 %), orge (5 %) et sarrasin (5 %), parfois complété par 20 % de farine de châtaigne de la Ferme de Valbonne ou 150 g de graines de lin. Toutes les farines sont moulues à la meule de pierre.
Mon levain a maintenant 10 ans ! Des amis me l’ont transmis il y a 3 ans, et ce levain avait déjà 7 ans. C’est un peu comme un animal de compagnie : chaque semaine ou quinzaine, je le nourris religieusement. À raison d’au moins un pain de 3,4 kg toutes les semaines en été et tous les quinze jours en basse saison, j’estime que le four a vu défiler plus d’une centaine de pains qui y ont roussi et sont devenus bien croustillants !
Vinaigre
Vinaigre d’épluchures de pomme et vinaigre de vin : l’histoire commence un jour où j’ai fait trois tartes aux pommes dans la même semaine. Je me retrouve avec un gros tas d’épluchures. Je trouvais dommage de les mettre au compost sans les valoriser autrement. Mais qu’en faire ? Une recherche rapide sur internet plus tard, je démarrais mon premier vinaigre. Six mois après, magie ! Un vinaigre délicieux. Depuis 2 ans environ, je fais mon propre vinaigre. J’en achète encore 5 L par an à la Biocoop pour mes pickles, mais c’est tout.
Il m’arrive aussi de me retrouver avec des fonds de bouteilles de vin, et très rarement avec du vin qui a tourné (2 bouteilles en 5 ans). Direction la bonbonne à vinaigre !
Fonds de sauce
Mes fonds de sauce (volaille, bœuf, veau, gibier, poisson) sont une autre aventure culinaire. En moyenne, un fond de sauce demande 10 heures de cuisson et réduction ! Pas question d’utiliser des poudres magiques remplies de produits toxiques comme le glutamate de sodium qui, au passage, génère des migraines. J’achète mon bouillon de légumes en poudre à la Biocoop pour dépanner, mais les autres fonds, je les prépare moi-même. Je les divise ensuite en petites portions dans des bacs à glaçons ou des gobelets en carton que je congèle. Pratique pour la suite !
Pâtes fraîches
Mes pâtes fraîches et ravioles : en 2024, je me suis lancé un nouveau défi. Dans un objectif d’apprentissage, d’épicurisme et de challenge personnel, j’ai commencé à faire mes pâtes fraîches. Je les réalise avec de la semoule de blé dur – plus digeste – et des œufs frais du coin. Le plaisir de servir des ravioles maison à mes hôtes n’a pas de prix !
Ce que je n’achète pas
Avocat, banane, orange quand ils ne sont pas au minimum européens, même en bio. La seule exception : sur une courte période de l’année, ma Biocoop propose des avocats de Corse (que j’achète les yeux fermés) et des oranges d’Espagne.
Saumon, même bio. Point final. Le saumon d’élevage est une calamité écologique. Je refuse d’en être complice.
Le Graal : supprimer le frigo et les congélateurs
Mes légumes et fromages ne voient jamais l’intérieur du frigo. Je dispose d’une cave à vin qui fait office de cave naturelle à la température idéale. Je peux ainsi affiner tranquillement mes fromages – certains ont 3 ans d’affinage ! Un fromage de 3 ans, ça a de la personnalité.
Supprimer les congélateurs ? Là, je n’y suis pas du tout ! J’y stocke viandes, certains légumes et aromates, fonds de sauce, parfois du pain. C’est mon garde-manger moderne indispensable.
Mon rêve ? Avoir un réfrigérateur naturel, taillé dans la roche, pour conserver beurre, confitures et autres denrées fraîches. Un projet pour l’avenir !
Ce qui peut encore être amélioré
Le lait d’avoine : malgré plusieurs tentatives, je n’ai pas réussi à fabriquer un lait d’avoine qui me convienne vraiment. J’achète donc encore des briques. Échec et mat sur ce coup-là !
Film plastique alimentaire : j’ai testé des boîtes à couvercle Ikea, des bee-wraps, diverses solutions d’emballage. Mais soyons honnêtes : le film plastique est tellement pratique et efficace qu’il est très difficile de le remplacer à l’échelle d’une cuisine pour table d’hôtes et restauration. Je cherche encore la solution miracle.
La cave à vin : 1 400 bouteilles de passion
Tous les vins viennent de petits domaines viticoles. Environ 60 % des références sont bio, et 80 % de la sélection provient directement des domaines, sans intermédiaires. J’aime discuter avec les vignerons, comprendre leur travail, leurs choix.
J’ai peu de vin nature – aussi séduisant soit-il, il reste difficile à conserver et plutôt instable lors des services. Un risque que je préfère limiter pour mes hôtes.
Paradoxe assumé : autant pour les légumes et viandes je recherche le minimum de kilomètres, autant pour le vin j’estime que nous avons en France un fabuleux patrimoine viticole qu’il serait dommage de ne pas découvrir et partager. C’est pour cette raison que ma cave présente une belle diversité d’appellations.
Et je me fais parfois plaisir en faisant venir ou en ramenant de mes voyages du vin portugais. Prochainement, ce sera l’Italie ! 🙂
Les bières viennent d’une brasserie locale, la Brasserie Borgne. Et cerise sur le gâteau : les bouteilles sont ramenées à la brasserie pour être réemployées. Le vrai circuit court !
Fonctionnement au quotidien
Mon tri des déchets
Quatre catégories religieusement respectées :
- emballages (bouteilles de lait, emballages alimentaires…),
- verre,
- papiers – j’allume le feu avec,
- organique – compost – comme je dis souvent “tout ce que dieu à produit, retourne chez dieu !“
Simple et efficace.
Les produits d’entretien
Je n’ai pas acheté un produit ménager chimique ou d’eau de Javel depuis plus de 15 ans. Voici mon arsenal minimaliste – 5 produits seulement :
- Savon de Marseille pour laver le sol
- Vinaigre bio acheté en bidon de 50 L (oui, 50 litres !)
- Produit à vitre label éco
- Lessive bio de la Biocoop
- Produit vaisselle bio de la Biocoop
Ça fait le boulot, et mes poumons me remercient.
Les deux points faibles : aveux et solutions
Le jacuzzi est mon premier aveu de faiblesse écologique. J’utilise des produits pour piscines pour son entretien. Toutefois, en fonction de son usage, j’arrive à limiter les changements d’eau à 4 fois par an seulement. J’utilise un anti-algue et du brome qui résiste mieux à la température élevée de l’eau.
Petit hack : je recycle les filtres en les lavant à haute pression alors qu’officiellement, ils doivent être changés tous les 15 jours. Résultat : un filtre dure environ 6 à 8 mois. Le jacuzzi lui-même a déjà subi plusieurs réparations pour l’étanchéité de l’air – sa conception sent bon l’obsolescence programmée à plein nez.
Chauffage et eau chaude de la maison : voici le second point faible de la maison. J’ai 200 m² à chauffer, ce qui n’est pas rien. Les 2/3 du chauffage sont assurés au feu de bois, le dernier tiers par un chauffage au sol alimenté par une chaudière à fioul qui fournit également l’eau chaude. Pas idéal, je le reconnais. Mais j’ai la chance d’avoir une excellente chaudière, très efficace et économique.
Pour optimiser cette charge écologique et financière, je règle le chauffage au jour le jour en hiver afin d’avoir une température ambiante optimisée et de réduire la consommation.
Anecdote intéressante : lors d’une maintenance, le technicien a remplacé la buse de combustion 0,15 par une 0,23. J’ai cru que j’allais consommer plus avec une buse plus grosse. Ce fut exactement l’inverse : cette année-là, j’ai économisé 25 % de fioul !
Je suis passé de 1 000 L en 2022 à 750 L en 2023, puis 700 L en 2024. La preuve qu’un bon réglage change tout.
Le bois de chauffage suit la même logique que mes produits alimentaires : il doit être local. C’est le fils d’une famille d’agriculteurs qui habitent à 10 km qui me livre mon bois annuel. Bois des Cévennes, coupé dans les Cévennes, brûlé dans les Cévennes !
Les points d’amélioration identifiés
Parce qu’il y a toujours mieux à faire, voici ma liste de futurs projets :
- Collecter les eaux usées non souillées pour arroser le jardin et les réutiliser dans les WC
- Installer des économiseurs d’eau aux robinets
- Installer un pommeau de douche économiseur d’eau dans la salle de bain des invités (env. 130 €)
- Installer des cuvettes WC japonaises BOKU (150 € × 2)
- On peut s’interroger aussi à propos de l’installation de toilettes sèches.
Le graal solaire
Le pied serait d’être autonome en calorie thermique : un chauffage à eau solaire, un four solaire. Éventuellement des panneaux solaire pour produire l’électricité. Mais je suis locataire, donc je ne peux pas faire ces transformation. Et il y a bien sûr l’aspect financier à considérer.
L’ameublement : noble et durable
Mon principe directeur : tout ce qui peut être acheté d’occasion le sera, avec une préférence pour les matériaux nobles et durables.
Objectif : éviter les colles et produits chimiques qui polluent l’air intérieur. L’entretien de mes meubles se fait à l’huile de lin, tout simplement.

Cuisine
Mes casseroles en cuivre, achetées d’occasion pour l’essentiel, sont mes trésors culinaires. Je les fais étamer tous les 3 ans environ. Ces casseroles ont au moins 50 ans d’âge, et elles me survivront sans aucun doute ! J’ai également des cocottes en fonte qui traverseront les générations. Pas question d’avoir des casseroles avec des revêtements douteux qui partent en lambeaux dans la nourriture.
Spatules en bois, fouet et accessoires en inox.

Côté équipement : pas de micro-ondes. Je limite au maximum l’équipement électrique et électronique.
Mon arsenal se résume à un fouet électrique, un mixeur plongeur et un petit robot. C’est largement suffisant pour faire de la belle cuisine.
La table
Le maximum de ma vaisselle est de la porcelaine ancienne, avec des pièces de cristal datant du début du 19ᵉ siècle. Chaque pièce a son histoire. Seuls les verres à eau et à vin sont neufs, car j’aime présenter une harmonie visuelle et une qualité régulière sur la table. Mais tout le reste a vécu, et c’est ce qui fait leur charme !
Les pièces à vivre et chambres
Que des meubles en bois ancien chinés sur les puces ou des sites d’annonces en ligne. Le plus vieux a 120 ans, les plus jeunes 20 ans. Chacun a son caractère, ses petites imperfections qui racontent une histoire. La table du séjour en noyer massif a été fabriquée après la Seconde Guerre mondiale en Bourgogne. Imaginez tout ce qu’elle a vu !
La literie, par contre, a été achetée neuve fin 2020. De qualité, comme si ces lits étaient pour moi. Parce que mes hôtes méritent de dormir aussi bien que moi. Draps 100 % coton, évidemment.
En conclusion
Voilà ma petite contribution à un monde plus cohérent, plus respectueux. Ce n’est pas parfait, loin de là. J’ai mes contradictions, mes deux points faibles assumés. Mais chaque geste compte, chaque choix a du sens.
L’important n’est pas d’être parfait, c’est d’être dans une démarche sincère et continue d’amélioration.
Et toi, qu’est-ce qui t’inspire dans tout ça ?
Qu’est-ce que tu pourrais mettre en place chez toi ?
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